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Une colline de verdure est visible non loin du Temple Icônal. Un amas de plantes plus colorées les unes que les autres monte à quelques mètres de hauteur, emmêlé dans le lière verdoyant. Néanmoins, au fur et à mesure que l'on approche de cette végétation étalée aussi bien en longueur qu'en hauteur, apparait une petite porte, puis une fenêtre, suivie d'une autre...Un bâtiment semble être perdu là! Peut être laissé à l'abandon, laissant la verdure étouffer ce local. Mais contournant ce monceau de végétaux, un petit sifflement, peu à peu, est perçu. Nul doute: c'est un signe distinct que quelqu'un ou quelque chose est ici. Un petit animal peut être? Un oiseau recouvrant son nid pour le confort de sa progéniture? Ou peut être encore, une bête beaucoup plus imposante par sa taille qui a adopté une mélodie légère, somptueuse et envoutante pour capturer ses proies? Mais ce doux susurrement, qui semble être rejoint d'un rythme exécuté par les frottements des feuilles animées, ne fait que vous interroger sur l'origine de son compositeur alors qu'un danger, qui risque d'être inévitable une fois le tas de végétaux contourné, vous guette peut être. Ecartant
le lière tombant sur votre visage, la muse apparait alors. Une jeune femme Une voix aussi douce que ce sifflement passé, vient alors faire taire le bruit quasi ininterrompu des feuilles claquantes sous la pression du vent: "Faut pas vous gêner surtout!" Intonation radieuse. |
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adossé à un arbre fredonne tristement un air que vous n'aviez reconnu. L'International
est joué d'une manière si mélancolique, si touchante, que vous n'étiez parvenu à le
reconnaître. Mais tout ayant une fin, la mélodie cesse pour faire place à une
expression de surprise sur le visage de la jeune fille: sa solitude n'est plus. Vous êtes
là.