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Les Masques de
Nyarlathotep

 

Journal tenu par: James Smith
Profession: Parapsychologue
Age: 31

 

Premier épisode: New York

Le 10 Novembre 1925, après avoir reçu un appel de Mrs Sandman, prenant alors rendez-vous pour son mari, mon patient Edward, je lus le Daily Post quand je remarquai une annonce du Dr Paul Atreides, un de mes anciens camarades du King's College de Londres.

Chez lui, je rencontrai Frank Lester un journaliste du Daily Post, un certain Devon, garde du corps; mon patient et directeur des ressources humaines chez Ford, Mr Sandman et enfin, Andrew Kensigton, l'aviateur anglais. Paul nous parla alors de Jackson Ellias, responsable d'une expédition pour l'Afrique avec qui il avait rendez vous le lendemain. Ce dernier souhaitait la présence de plusieurs des amis du Dr Atreides, collègues... Des personnes "avisées" pour l'aider à comprendre des événements plus que déroutant.
A l'hôtel de cet Ellias le lendemain, nous rencontrâmes dans le hall le juge Elmort Wargrave, déjà en contact avec mon patient, Mr Sandman.

Devant la chambre de M Ellias, quelques bruits suspects obligèrent Devon, Paul Atreides et moi même, alors seules présences à l'étage, à forcer la porte. Notre stupeur fut d'y découvrir trois personnes: deux noirs et un blanc. Un combat de courte durée s'engagea. Mais malgré nos efforts, les trois hommes parvinrent à prendre la fuite, en ayant tout de même réussi à légèrement me blesser. Nous arrivions pourtant trop tard. Ellias gisait sur le lit, un symbole étrange taillé au couteau dans le front. Les documents trouvés dans la chambre traitaient presque tous de l'expédition Carlyle. Celle ci était partie 10 ans plus tôt pour l'Egypte. Mais après un séjour au Kenya, ils se seraient vraisemblablement fait massacrer par des sauvages.

Face aux événements, nous avons cru bon de faire des recherches pour tenter d'élucider la mort de Jackson Ellias.

Le lendemain, après être allés au poste de police pour finir notre déposition, nous nous sommes séparés pour enquêter sur les différentes pistes offertes par les documents trouvés dans la chambre du défunt. Je soupçonne néanmoins Paul de nous cacher quelque chose. Avec lui et Andrew, nous nous sommes rendus chez Emerson Imports où nous apprîmes que le nom figurant sur la carte de visite trouvé sur le lieu du crime, était celui d'un antiquaire africain d'Harlem. Au magasin Juju, tel était son nom, le propriétaire ne nous appris rien. Paul le questionna en privé, mais il certifia que celui-ci ne lui avait rien dit, même sur la signification de ce symbole.

De leur côté, Devon et Elmort Wargrave ont pu apprendre que ce symbole était celui d'une secte d'Afrique Orientale appelée la Langue du Serpent. Paul ne fut pas du tout étonné de l'existence de cette secte. C'était le signe que j'attendais: il en savait plus. Le climat de confiance entre nous se rompait peu à peu. Andrew Kensigton pu quant à lui apprendre que Roger Carlyle, avant de partir avec son expédition, fréquentait une étrange femme noire. Sûrement une africaine.

Après une longue et laborieuse recherche dans les archives du Daily Post, je découvris une photo où figuraient Carlyle en compagnie des autres membres de l'expédition, dont cette femme noire. Celle ci semblait gêné de ce cliché et n'était malheureusement pas citée dans la légende.

De là, Frank Lester et Elmort Wargrave se sont rendus chez l'antiquaire à Harlem, espérant que celui ait des contacts avec la population afro-américaine, ou même, puisse connaître cette femme. Malheureusement, nous sommes depuis ce départ, sans nouvelles d'eux. L'antiquaire dit pourtant ne pas les avoir revu. (Infos)
Au même moment, Paul Atreides, Devon et moi, nous sommes rendus à Arkham voir un professeur d'ethnologie qui pendant quatre heures nous a déballé, sans résumer, tout ce qu'il avait  dit à une conférence quelques années auparavant. Celle-ci concernait un culte en Asie et en Australie vénérant un Dieu Chauve Souris méconnu des occidentaux. Andrew et Edward ont quant à eux découvert que de nombreux livres traitant de tribus africaines et d'autres éléments appartenant aux domaines de plus en plus nombreux de notre enquête, avaient disparu. Néanmoins, ils avaient aussi pu trouver que quelques-uns de ces livres se trouvaient vraisemblablement chez la soeur de Carlyle.

Voyant en la boutique Juju une piste pour comprendre où étaient passés nos compagnons, nous nous y rendîmes de nuit afin d'éviter le propriétaire peut être. Nous avons forcé la porte après nous être débarrassé d'une troupe d'africains faisant office de gardes. Etrange cette garde pour une simple boutique. A l'intérieurs, une trappe menant au sous sol fut découverte. Paul, encore lui, commis l'erreur de s'y aventurer dans le noir total. L'odeur était immonde (un corps s'y décomposait sûrement) mais ce qui fut le plus consternant, ce sont ces créatures, qui comme dans les pires livres d'horreur, cherchaient à nous attraper alors que leur état était des plus lamentables. On les aurait cru morte. Et ne voulant subir le même sort, la fuite fut notre seul porte de sortie. Une voiture volée par Devon et Edward Sandman (lui pourtant si distingué... il faut dire que depuis ce meurtre à l'hôtel, plus personne n'est dans son état normal. On se sent épiéon craint de se faire trahir... Le malaise règne) nous permis de quitter à jamais cette boutique qui devait être la cause de la disparition de nos deux compagnons. (Infos) Prévenant la police au sujet de la disparition de nos amis, un policier, criminaliste, se joignit à nous, intéressé par notre enquête et les domaines qu'elle concernait. Des domaines qui se multipliaient au fur et à mesure de l'avancée de celle-ci.

Edward, de son côté, chercha par tous les moyens à accéder aux livres personnels de Carlyle auprès de sa soeur, plus que réticente à nous céder ceux-ci. Aidé de Paul et du criminaliste, nous pûmes apprendre que les livres entreposés chez la soeur de Carlyle traitaient de sujets mystérieux. L'un d'entre eux était sur une secte d'Egypte qui aurait utilisé des armes similaires à celles vues dans les mains des gardes de la boutique de l'antiquaire New Yorkais. Il n'y a nul doute: ils devaient appartenir à cette secte...

Dans quoi s'était fourré Ellias pour se mettre à dos une secte des plus primitives et que beaucoup croyaient disparue?

C'est pour y répondre que le groupe se sépara. Nous appuyant sur quelques uns des documents découverts dans la chambre de Jackson Ellias à sa mort, nous avons opté, Andrew Kensigton et moi, pour un départ vers Londres où Scotland Yard et un journaliste local étaient en contact sérieux avec Ellias.

Les autres prirent le chemin de la cité du Caire, en Egypte.

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